Qui est le Dr Hamadi, l’un des candidats aux présidentielles de 2014 ET 2019 ?

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Mercredi 29 juillet 2015, dans la soirée, à l’Hôtel de la Crique à Jijel, a eue lieu une conférence de presse donnée par le Dr Hamadi Abdelhakim, après un dîner offert aux participants de cette conférence restreinte.

Pour présenter brièvement le Dr Hamadi Abdelhakim, il y a lieu de savoir qu’il est originaire et natif de la wilaya de Jijel où il y est né le 23 août 1965. Il a débuté sa carrière professionnelle en qualité de docteur vétérinaire dans le secteur étatique. Il est devenu par la suite un homme d’affaires en investissant dans le secteur privé après avoir créé une entreprise d’importation et de distribution de médicaments. Finalement, il avait décidé de créer sa propre industrie de fabrication et de distribution de médicaments dans la zone industrielle de Sidi bel-Abbès.

Il y a lieu de dire que depuis 1989, après plusieurs années d’exercice et de travail, l’homme aura consacré sa réussite en tant qu’homme d’affaires.

N’étant pas moins animé de l’intention de se lancer dans la politique, c’est à l’occasion des présidentielles de 2014 qu’il n’a pas hésité à se lancer dans la mêlée en se proposant candidat libre parmi les 12 prétendants aux présidentielles du 17 avril 2014.

Très optimiste et plein d’ambition au sujet des présidentielles de 2019, il fait part de son inquiétude, comme tout algérien, de la situation politique que vit le pays : «J’étais tout simplement sensible à la dégradation sociale que connaît le pays, et il est dans mon souhait et dans mon projet d’y remédier autant que faire se peut », dit-il pour justifier sa candidature aux présidentielles du 17 avril 2014.

« Il y avait 132 postulants avant l’opération de sélection, ou même plus. La candidature de Bouteflika était un mythe pendant un certain temps et la chose laissait planer des doutes. De là à se poser la question : en qui faut-il faire confiance ? »

« Comme tout Algérien, je suis assez inquiet quant à la situation générale régnant à travers le pays ; dès lors, je me suis estimé capable d’apporter un changement à la destinée immédiate de l’Algérie. Ceci par devoir et aussi pour contribuer à servir mon pays et mes frères. Dans ce cas, il n’y a alors plus de tergiversations ni d’hésitations à se faire. Mon souhait et mon objectif est d’être le représentant de tous les Algériens et non pas celui d’une partie du peuple seulement. Je n’agis sous le patronage d’aucun parti.

Dans notre vision des choses, nous estimons que les partis son constitués de «parties» faites plus pour diviser le peuple, ce qui déjà constitue un frein à son développement, quand d’autres, contrairement, s’évertuent de l’unir pour mieux le promouvoir. Nous sommes constitués en groupe et nous œuvrons ensemble pour faire passer un message en toute occasion. A ce titre, je tiens à faire savoir qu’au cours de notre campagne pour les présidentielles, avec mon équipe nous avons réussi à être représentatifs dans 32 wilayas. Ce qui, dans un sens, est assez significatif sans doute de la qualité de notre programme et, de ce fait, nous avons également réussis à établir une certaine notoriété auprès de la société ».

Le principe de la Pyramide inversée

Selon le Dr Hamadi, « …la gestion du pays passe par le peuple, la décision revient à l’Etat. Depuis longtemps, la pyramide est inversée, c’est l’Etat qui nourrit le peuple alors que ce devrait être le contraire qui se produit ; c’est la base qui nourrit le sommet par sa productivité. »

« Je tiens à préciser que notre programme est de conception nouvelle ; nous avons donc une nouvelle vision de travail applicable en différents domaines. Il est impossible dans l’immédiat de tout relater en ce sens mais Il suffit de savoir, à titre d’exemple, que nous estimons nécessaire d’arrêter l’importation du lait. Il y a des distinctions à établir en ce domaine afin de pouvoir l’organiser afin de le rentabiliser. Nous estimons qu’Il serait plutôt plus avantageux d’encourager chaque producteur local de lait. »

« Il y a lieu de savoir également, entre autre, que l’Etat dépense 11 milliards pour les services. Les frais de l’importation atteignent annuellement 60 milliards de dollars, ceci dit, uniquement pour le lait, la part est environ de 1 milliard de dollars. À mon avis, l’achat de 300 000 vaches chaque année servirait à créer des micro-entreprises et soutiendrait l’emploi. … Il y a un enchaînement à tout ; ce pourquoi Il devient urgent de changer les habitudes ainsi que notre vision des choses. »

« Dans un autre domaine, il a été remarqué que la recherche bat de l’aile dans notre pays. On dépense trop sans grande utilité palpable. On se demande alors parfois pour le compte de qui travaille-t-on ».

« Les secteurs névralgiques que sont la justice l’enseignement, la culture et la recherche sont des secteurs revêtus du manteau de la noblesse. Il est alors nécessaire de les dépolitiser si nous voulons espérer les solidifier afin de mieux les pérenniser. Dans notre programme, c’est là une nécessaire priorité. »

Ces dernières années, il y a des centaines d’immigrants, a-t-on mesuré les conséquences de ce flux et prévu des solutions ? A ce titre, nous prévoyons un ministère de l’Immigration. Dans notre vision à court ou long terme, nous désirons, à ce sujet, faire de l’Algérie le «Canada Africain». »

« Nous avons pour souci également la recherche en veillant au développement de l’agriculture par la sélection de semences génétiquement propres et viables. »

« Pour terminer, je conclus seulement que tout peut être réalisable quand existe la volonté de bien faire. Merci messieurs. »

Radio Jijel – 2019

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